Transformer la réalité en opportunité
Chance ou Providence ?
« Ce n'est pas que lui ou ses parents aient péché; mais c'est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. » Jean 9.3
Dans le téléfilm Ma fille vivra, un couple français à qui tout réussit apprend que leur bébé agé de 3 mois est atteint d’une maladie génétique orpheline : mari et femme portaient le gêne « Sanfilippo ». Il y avait une chance (ou « malchance ») sur 135 000 pour qu’ils le passent à leur enfant. Les quelques recherches faites sur cette pathologie qui conduit à la mort précoce de l’enfant (10/12 ans) après une lente dégénération, n’avaient abouti à rien faute de financements. Cette maman va se lever et se battre pour sauver sa fille et au-delà, les quelques 4000 enfants touchés par cette maladie dans le monde. Elle va faire bouger les montagnes des « c’est impossible » ou « ça sera trop tard. » Aujourd'hui, une étude internationale pourrait prochainement déboucher sur la commercialisation de la première thérapie génique contre cette maladie. L’exploit de cette femme qui a su « transformer sa malchance » est digne d’être salué.
Notre vie n'est pas le fruit du hasard
En fait, la Bible nous enseigne que notre vie n’est pas le fruit d’un hasard bon ou mauvais, ni de la fatalité mais de la providence, cette force supérieure -Dieu - qui conduit les circonstances qui nous touchent avec sagesse et agit pour notre bien, in fine.
Les disciples de Jésus se demandent pourquoi l’homme qu’ils viennent de rencontrer est aveugle : Serait-ce parce qu’il aurait eu la « malchance » de subir les conséquences du péché de ses parents ? Mais Jésus va les étonner. Sa maladie est là pour manifester la gloire de Dieu.
Vous pouvez penser que vous n’êtes pas né du bon côté de la mer, avec la bonne couleur de peau ou dans la bonne famille… Il ne s’agit pas de vous lamenter sur votre condition. Dieu n’a pas été pris au dépourvu lors de votre naissance. Il veillait déjà sur vous.
Mais il s’attend à ce que vous transformiez (comme en rugby) ce que vous appelez votre « malchance » pour sa gloire. Les passages qui nous encouragent le plus dans la Bible ont été écrits dans des circonstances dramatiques. Mais les auteurs ont su « transformer » leur souffrance, permise par la Providence, en espérance. Et depuis des siècles, les enfants de Dieu puisent dans ces versets un puissant réconfort.
Une prière de reconnaissance
« Je te loue Seigneur parce que tous les détails de ma vie ne te sont pas inconnus et que tu fais concourir toutes choses - mêmes les plus dures- à mon bien. » (Romains 8. 28)
Catherine Gotte Avdjian