Moi, servir Dieu? Mais (3)

Continuons de voir les excuses que certains peuvent présenter à Dieu et qui restent sur la touche à regarder le match alors que Dieu les veut sur le terrain !

Moi servir Dieu ? Mais tu ne sais pas ce que j’ai fait : je ne suis pas digne

Non je ne connais pas ton passé mais ce que je sais c’est que Dieu n’est pas venu appeler à la repentance des justes mais des pécheurs. (Cf. Luc 5 : 32). Le « sang de Jésus … nous purifie de tout péché. » (1 Jean 1 : 7)

Exemples

Rahab : Dieu a utilisé cette prostituée de Jéricho pour sauver les espions hébreux. L’épitre aux Hébreux, dans le chapitre 11 nous la présente comme une « héros de la foi ».

La samaritaine avait mauvaise réputation. Elle avait enchainé les mariages et vivait actuellement en concubinage. Elle est devenue la première missionnaire qui annoncé la Bonne Nouvelle en Samarie.

Marie Madeleine avait été délivrée de 7 démons. Pourtant c’est elle que Dieu a chargé de mission pour annoncer la résurrection du Seigneur Jésus aux apôtres. Les Pères de l’Eglise l’avaient surnommée « l’apôtre des apôtres ». Le mot apôtre vient du grec qui signifie « envoyé ».

L’apôtre Paul : Dieu a appelé et qualifié le « premier des pécheurs », celui qui s’opposait avec virulence à la foi chrétienne et arrêtait et même mettait à mort ceux qui suivaient le Christ, à savoir l’apôtre Paul.

Tordre le cou aux mensonges

Vous pouvez penser que vous avez fait de mauvais choix dans le passé, que vous avez grillé vos cartes, qu’il ne vous reste plus qu’à vivoter sous le joug de l’ennemi… Mais moi, je vous dis : « Là où le péché a abondé la grâce a surabondé » (Romains 5 : 20).

Vous pouvez penser que l’ennemi vous a volé votre jeunesse, votre santé, votre espérance. Et moi, je vous dis que ce que l’ennemi met en place pour vous détruire sera utilisé pour vous construire ! Dieu recycle les poubelles du diable et change la malédiction en bénédiction. « Dieu fait concourir toutes choses au bien de ceux qui l'aiment. » (Romains 8 : 28) Il est bien dit « toutes », les bonnes et les mauvaises !

Votre passé ne doit pas déterminer notre présent. « Voici je fais toutes choses nouvelles. » nous dit Jésus (Apocalypse 21 : 5)

Moi, servir Dieu ? Mais je ne suis qu’une femme.

De tout temps, Dieu a enrôlé des femmes pour mener des combats très particuliers. Je vais vous parler d’un ministère qui est souvent caché aux yeux de ceux qui nous entourent mais qui est extrêmement puissant. Il s’agit de la prière d’intercession et de supplication. C’est le ministère des larmes !

Dans la Bible, comme dans l’Histoire de l’Eglise, il y a eu des femmes de foi qui ont fait bouger des montagnes par leurs prières. Peut-être en faites-vous partie ? Peut-être connaissez-vous une femme de la sorte ?

Exemples bibliques

- Pensez à Débora, une femme renommée en Israël : juge, prophétesse, guerrière victorieuse (voir Juges 5).

- Anne était stérile et a supplié Dieu de lui accorder un fils : « L'amertume dans l'âme, elle pria l'Eternel et pleura abondamment… L'Eternel intervint en sa faveur. Elle fut enceinte et… mit au monde un garçon auquel elle donna le nom de Samuel (Dieu a entendu) car, dit-elle, je l'ai demandé à l'Eternel. » (1 Samuel 1 : 10 ; 19-20)

C’est ce Samuel qui devint un grand prophète et juge en Israël. C’est lui qui a été choisi pour oindre le premier roi d’Israël, Saül, puis David, son successeur.

Exemples de l'Histoire de l'Eglise

J’aimerais vous parler de trois femmes de prière dans l’Histoire de l’Eglise qui m’ont particulièrement marquée par leur ténacité dans l’intercession :

Monique (IVe siècle) qui vivait dans l’actuelle Algérie, avait un fils, brillant orateur, qui s’enlisait dans ses recherches spirituelles et dans l’immoralité. Elle a combattu dans la prière pour son salut avec persévérance, encouragée par cette parole : « Il est impossible que périsse ce fils de tant de larmes. » Un jour, le jeune homme entend une voix lui disant « Prends et lis ». Il ouvre le livre « au hasard » et tombe sur un verset de la Bible qui lui va droit au cœur. Il se convertit et deviendra l’un des plus grands Pères de l’Eglise : je parle de saint Augustin. (J’ai eu le privilège de me rendre sur les lieux où priait Monique à Carthage.)

Geneviève (Ve siècle), une jeune fille de 28 ans. Devant Attila et ses hordes qui arrivaient sur sa ville pour l’envahir, elle convoque des femmes et après leur avoir rappelé l’exemple de la reine Esther, les invite à s’unir dans le jeûne et la prière pour détourner le fléau : « Que les hommes fuient… s’ils ne sont pas capables de se battre. Nous, les femmes, nous prierons Dieu tant et tant qu’il entendra nos supplications. » Et c’est ainsi que Paris fut épargnée de l’invasion des barbares.

La reine Clothilde (V et VIe siècles). Elle était chrétienne et aspirait à ce que son mari rencontre Jésus : « O mon Dieu recevez mes humbles prières. » Elle cherchait à le convaincre en lui disant : « Les dieux que vous adorez ne sont rien… Ils possèdent plutôt la magie que la puissance divine. » Lors d’une bataille, alors que l’avantage tournait en faveur de l’ennemi, cet homme lève les mains au ciel : « Jésus-Christ, que Clothilde affirme être le fils du Dieu vivant… si tu m’accordes la victoire… je croirai en toi. » Dieu intervint souverainement et l’armée adverse fut mise en déroute. Clovis, roi des Francs, se fait alors baptiser avec tous ses hommes. A partir de ce moment-là, la foi chrétienne s’est rapidement répandue en Gaule (qui était la France d’alors).

Mes amies, vos larmes ne changeront peut-être pas l’Histoire d’une nation mais peuvent certainement changer votre histoire, et celle de ceux qui vous entourent. Les combats que vous menez à genoux, dans votre chambre ne sont pas vains. Aujourd’hui, Dieu vous dit : « J’ai entendu ta prière, j’ai vu tes larmes. » (2 Rois 20 : 5)

Un bon film à visionner : 

The War room : la chambre de guerre. C’est l’histoire d’une femme qui a réservé une pièce de sa maison pour devenir un lieu de prière où elle mène ses combats devant Dieu.

(A suivre)