
Joyeuse Saint Valentin
La Saint Valentin aux Etats-Unis
En France et dans bien d’autres pays, la Saint Valentin, c'est la fête des amoureux. Mais aux Etats-Unis où l’on a vécu, c’est plus que cela ; c’est la fête de tous ceux qui s’aiment. Je me rappelle qu’à l’école, nos enfants confectionnaient des cartes avec des gros cœurs rouges et les offraient à tous leurs amis, filles et garçons.
Je trouve cette coutume sympa en particulier pour ceux qui n’ont pas encore rencontré l’âme sœur. Alors je souhaite à chacun de mes ami(e)s, UNE JOYEUSE SAINT VALENTIN ! Et je vous encourage à prendre le temps de dire « Je t’aime » à ceux qui vous entourent dans leur langage d’amour.
Qui était Saint Valentin?
Vous connaissez peut-être mon goût pour l’Histoire et ma curiosité pour connaître l’origine des choses… Je me suis donc mise en quête de savoir qui était ce fameux Saint Valentin.
À cette époque (IIIe s.), l’empereur aurait interdit les mariages pour les jeunes soldats, estimant que les hommes célibataires étaient de meilleurs combattants. Valentin, en désaccord avec cette loi, aurait secrètement célébré des mariages chrétiens. Découvert par les autorités romaines, Valentin fut arrêté et emprisonné.
« La vertu de saint Valentin, prêtre, était si éclatante, et sa réputation si grande dans la ville de Rome, qu'elle vint à la connaissance de l'empereur Claude II, qui le fit arrêter, et, après l'avoir tenu deux jours en prison, chargé de fers, le fit amener devant son tribunal pour l'interroger. D'abord il lui dit, d'un ton de voix assez obligeant : « Pourquoi, Valentin, ne veux-tu pas jouir de notre amitié, et pourquoi veux-tu être ami de nos ennemis ? » Mais Valentin répondit généreusement : « Seigneur, si vous saviez le don de Dieu, vous seriez heureux et votre empire aussi ; vous rejetteriez le culte que vous rendez aux esprits immondes et à leurs idoles que vous adorez, et vous sauriez qu'il n'y a qu'un Dieu, qui a créé le ciel et la terre, et que Jésus-Christ est son Fils unique ».
… L'empereur, commençant déjà à se laisser persuader, dit à ceux qui l'entouraient : « Ecoutez la sainte doctrine que cet homme nous apprend ». Mais le préfet de la ville, nommé Calpurnius, s'écria aussitôt : « Voyez-vous comment il séduit notre prince ! Quitterons-nous la religion que nos pères nous ont enseignée ? »
Témoin, martyr
Claude, craignant que ces paroles n'excitassent quelque trouble ou quelque sédition dans la ville, abandonna le Martyr au préfet, qui le mit à l'heure même entre les mains du juge Astérius, pour être examiné et châtié comme un sacrilège. Celui-ci fit d'abord conduire le prisonnier en sa maison. Lorsque Valentin y entra, il éleva son cœur au ciel, et pria Dieu qu'il lui plût d'éclairer ceux qui marchaient dans les ténèbres de la gentilité, en leur faisant connaître Jésus-Christ, la vraie lumière du monde. Astérius, qui entendait tout cela, dit à Valentin : « J'admire beaucoup ta prudence ; mais comment peux-tu dire que Jésus-Christ est la vraie lumière ? »
- « Il n'est pas seulement », dit Valentin, « la vraie lumière, mais l'unique lumière qui éclaire tout homme venant en ce monde »
- « Si cela est ainsi, dit Astérius, j'en ferai bientôt l'épreuve : J’ai ici une petite fille adoptive qui est aveugle depuis deux ans ; si tu peux la guérir et lui rendre la vue, je croirai que Jésus-Christ est la lumière et qu'il est Dieu, et je ferai tout ce que tu voudras ». La jeune fille fut donc amenée au Martyr, qui, lui mettant la main sur les yeux, fit cette prière : « Seigneur Jésus-Christ, qui êtes la vraie lumière, éclairez votre servante ». A ces paroles, elle reçut aussitôt la vue, et Astérius et sa femme, se jetant aux pieds de leur bienfaiteur, le supplièrent, puisqu'ils avaient obtenu par sa faveur la connaissance de Jésus-Christ, de leur dire ce qu'ils devaient faire pour se sauver. Le Saint leur commanda de briser toutes les idoles qu'ils avaient, de jeûner trois jours, de pardonner à tous ceux qui les avaient offensés, et enfin de se faire baptiser, leur assurant que, par ce moyen, ils seraient sauvés. Astérius fit tout ce qui lui avait été commandé, délivra les chrétiens qu'il tenait prisonniers, et fut baptisé avec toute sa famille, qui était composée de quarante-six personnes.
Le 14 février
L'empereur, averti de ce changement, craignit quelque sédition dans Rome, et, par raison d'Etat, il fit prendre Astérius et tous ceux qui avaient été baptisés, puis les fit mettre à mort par diverses sortes de tourments. Pour Valentin, le père et le maître de ces bienheureux enfants et disciples, après avoir été longtemps en une étroite prison, il fut battu et brisé avec des bâtons noueux ; enfin, l'an 268, le 14 février, il fut décapité sur la voie Flaminienne. »
Héros de la foi
Ce témoin a rejoint la « Grande Nuée » dont parle Hébreux 11. Il fait partie de ceux qui n’ont pas été « délivrés » mais sont morts martyrs. Il est un exemple de foi et de courage. « C’est pourquoi, nous aussi qui sommes entourés d’une telle foule de témoins… courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée. » (Hébreux 12 : 1)