Il est descendu du Ciel
Il est descendu du ciel
J’ai lu l’histoire incroyable d’un banquier d’affaires plein aux as, qui a troqué son costard-cravate pour revêtir le jean conventionnel d’une cité de transit de Marseille, son logement luxueux pour un HLM et sa chaire d’université pour un bureau d’écolier. Il a consacré sa vie nouvelle à aider les « enfants de tout pays et de toutes couleurs » en échec scolaire et sur la pente de la délinquance. Sa rencontre avec le Christ avait bouleversé son échelle de valeurs et « pressé par Son amour » (Cf. 2 Corinthiens 5 : 14), il a décidé de renoncer à sa vie de « golden boy » pour s’offrir chaque jour « en sacrifice vivant » (Cf. Romains 12 : 1).
Ce « dépouillement », aussi surprenant soit-il, n’a pourtant aucune commune mesure avec celui dont a fait preuve Jésus : « Lui qui, dès l'origine, était de condition divine, ne chercha pas à profiter de l'égalité avec Dieu, mais il s'est dépouillé lui-même, et il a pris la condition du serviteur. Il se rendit semblable aux hommes en tous points… Il s'abaissa lui-même en devenant obéissant, jusqu'à subir la mort, oui, la mort sur la croix. » (Philippiens 2 : 6-8)
Jésus a accepté de prendre, non seulement la condition humaine, mais plus encore, celle de « serviteur » pour vivre et servir parmi nous, « les délinquants de ce monde ». Finalement, il a accompli le plus bel acte d’amour : il a donné sa vie pour ceux qu’il aime (Cf. Jean 15 : 13), afin qu’ils aient la vie éternelle (Cf. Jean 3 : 16). Cet amour qui s’est manifesté à la crèche a connu son apogée à la croix.
Pourtant, sa venue n’a pas fait l’unanimité : Certes, Marie, Joseph, les bergers et les mages ont exulté de sa venue. Mais Hérode a cherché à se débarrasser de ce bébé-roi. « Il est venu chez lui, et les siens ne l'ont pas accueilli. » (Jean 1 : 11) Notre société occidentale s’active pour détourner nos regards de Jésus. Les chants traditionnels chrétiens ne résonnent plus dans nos lieux publics. Dans un magasin, j’ai même vu une crèche revisitée avec une figurine de Marie qui portait un agneau à la place d’un bébé ! Les téléfilms de ces dernières années parlent beaucoup de « miracles » de Noël, mais ceux-ci n’arrivent que par « magie » ! Le Christ de « Christmas » semble déranger ! Pourtant, c’est Lui la vraie raison de cette saison !
En ce dernier dimanche de l’Avent, re-centrons-nous sur Emmanuel : il a « tant aimé le monde », qu’il est « descendu du ciel » pour nous apporter le plus précieux des cadeaux : sa présence même et le salut éternel. Et puis profitons de l’aubaine pour raconter à qui veut l’entendre la « vraie histoire » et partager la Bonne Nouvelle. C’est Lui, notre plus beau Noël !
P. S. Une « belle chanson d’amour » à écouter : https://www.youtube.com/watch?v=XZRETE4-VUo